Série d'été
La traversée
Du boulevard National à Félix Pyat, “on redonne un sens au mot communauté”
[LA TRAVERSÉE - 3/5] Le temps d'un épisode, notre rédaction prête sa plume au photographe Anisbale, qui raconte son 3e arrondissement natal, de National à Félix Pyat. Récit tiré du prochain numéro de la revue Invendable, dont Marsactu est partenaire.
La fête de quartier à Félix Pyat, le 26 juillet 2025. (Photo : Anisbale)
Commentaires
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L’atomisation du pays. Même les « influenceuses » s’adressent à leur communauté quand elles ont un gros chagrin. On ressemble de plus en plus aux USA au moment où les USA ne veulent plus ressembler aux USA.
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L’origine de toutes ces immigrations est la politique de colonisation effrénée qui a été une constante de l’état français. Les produits coloniaux à forte rentabilité ont fait la fortune de nombre de villes (dont Marseille). Comment s’étonner quand les habitants de ces colonies viennent en métropole pour y chercher du travail?
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Des
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C’est qui Anibasle?
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Superbe article. Les photos couplées à cela, c’est un remarquable reportage. Orphelin de la revue 6 mois, je sens là que je tiens une excellente remplaçante. Quand sortira la fameuse revue ? Elle n’est pas encore en ligne de ce que je vois. Je l’achèterai sans hésiter, les articles de CMB étant également remarquables.
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Bonjour et merci pour votre soutien, la revue papier sortira à l’automne !
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J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet article. Ce regard intérieur, avec recul, avec nostalgie aussi. Et ces gens, vivants, habitants du quartier, qui ont une histoire chacun à raconter, une vie. Et que l’on écrase bien souvent sous des généralités et des stéréotypes. Merci.
La revue Invendable est une pépite. Quelle joie de découvrir ce partenariat avec Marsactu !
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Merci pour cette plongée au coeur du tiers-monde…
Pour très bien connaître le quartier, je confirme que le texte est fidèle à la réalité.
Je m’interroge en revanche sur l’intérêt de publier dans des médias qui s’élèvent, à juste titre, en permanence contre l’extrême droite, un véritable plaidoyer pour cette dernière.
Petit florilège de situations qui font le bonheur des zemmouristes et lepenistes de tout poil.
“Aux repas [servis à ceux qui en ont besoin], je croise surtout des hommes isolés : des immigrés afghans, maghrébins, somaliens…”
Pourquoi n’y a-t-il que des hommes? Où sont les femmes? Restées en Afghanistan (si oui, pensées pour elles), au Maghreb ou en Somalie? Ou bien sont-elles ailleurs dans le quartier?
“Le boulevard National symbolise tout ce que certains aimeraient faire disparaître, à l’heure où l’islamophobie se fait de plus en plus bruyante.”
Que vient faire ici la soi-disant islamophobie, sinon tenter de faire passer des (et non pas les) musulmans de France pour des victimes?
Et pire, l’auteur l’agite, tel un chiffon rouge, sous forme de question, en se demandant “Pourquoi ne pas parler de ça ?” alors que rien dans la suite de l’article ne vient attester de l’existence d’islamophobie. Au contraire, il décrit des situations qui flairent plutôt la bonne humeur.
Alors qu’est ce que “certains” aimeraient voir disparaître?
Et bien peut-être ce que l’auteur décrit précisément quelques lignes plus bas comme “un ballet rôdé, presque ritualisé” :
“Tous les soirs, les voitures s’agglutinent en warning sur les bas-côtés, les moteurs tournent, les klaxons s’impatientent.”
En gros, une succession d’incivilités et d’infractions à la loi. Commises donc, d’après l’auteur, par des immigrés, puisqu’ils composent selon lui la majorité des habitants du quartier.
Confirmation un peu plus loin que le boulevard National est un véritable cloaque :
“Les odeurs de pisse, les poubelles qui débordent… J’avais oublié. Ou j’étais plus habitué. Je sais pas. Mais j’étais pas prêt.”
ll manque les ordures ménagères jetées par les fenêtres dans les cours des immeubles, les innombrables squatteurs sous OQTF qui insultent la police (quand celle-ci se déplace…) en toute impunité, les trafiquants en tout genre (cigarettes, objets volés…), le repiquage sauvage de l’électricité et de l’eau, les coups de couteau et d’arme à feu hebdomadaires, et j’en passe.
Bref, tous les exemples qui montrent, une fois de plus, que quand on importe le tiers-monde, on devient le tiers-monde ; qui plus est communautarisé.
Mais comme “C’est pas un mal, le communautarisme” alors tout va bien…
Donc non, il n’y a aucune islamophobie, à part dans la tête un peu vide de certains. En revanche, il y a un véritable ras-le-bol de voir des pans entiers de la ville devenir Moroni, Kaboul ou Mogadishio, c’est-à-dire les endroits assurément les plus agréables à vivre du monde.
Une fois encore, cet article est du pain béni pour l’extrême droite.
Il ne faudra ensuite pas venir pleurer si un jour elle passe au pouvoir.
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C’est certain, vous n’allez pas pleurer SLM, au vu de vos commentaires qui reprennent systématiquement le programme PERICLES de M. Sterin !
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Vous avez manifestement oublié de lire trois mots de mon commentaire : “à juste titre”.
Je déteste l’extrême droite.
Si vous n’avez pas encore compris cela après avoir lu mes commentaires, je suis désolé pour vous…
En attendant, vous pouvez aussi répondre sur le fond et nous expliquer d’après vous pourquoi le boulevard National “sent la pisse”, pourquoi les malheureux bénéficiaires afghans, maghrébins et somaliens des repas de l’APBIF sont des hommes et surtout, comment se matérialise concrètement cette islamophobie dont il est question dans l’article.
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